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NOTES
EC 32-01 : AMÉRIQUE DU NORD (exposés)
La note finale sur 20 est la somme des notes sur
5 évaluant chacun des 4 aspects de l'exposé. Il
s'agit des notes absoles, une relativisation étant envisageable
en fin de semestre.
Ne pas oublier que l'emploi d'un barème a pour effet de
faire jouer les compensations entre forces et faiblesses de l'exposé.
ALENA : 10
2,5+1+3,5+3
CLAVAL : 12
2,5+3,5+3,5+2,5
TODD1er : 12,5
3+4+2,5+3
TODD2nd : 15
4,5+4,5+3+3
L.A. : 16,5
3,5+4+4,5+4,5
MEXICO : 13
3,5+4+3,5+2
N.Y. : 5
2,5+1,5+0+1
DAVIS : 11
2,5+3+3+2,5
MONTRÉAL : 18
4+4+5+5
POLITIQUE : 16
4+4+3,5+4,5
VIEILLIR : 13
3+4+3+3
FLORIDE : 12
3+3,5+2,5+3
CANCUN : 14
3+3,5+3,5+4
ENVIRONNEMENT : 12,5
3+3+3+3,5
PORT MONTRÉAL: 12,5
2,5+4+3,5+2,5
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L'EXPOSÉ
: PRINCIPES & ÉVALUATION
POURQUOI DES EXPOSÉS ?
Donald Arsenault, professeur en sciences de l'éducation
à l'Université d'Ottawa, résume l'efficacité
des différentes méthodes d'apprentissage de la
manière suivante (cité par Jean-Paul Donckèle,
dans Oser les pédagogies de groupe. Enseigner autrement
afin qu'ils apprennent vraiment, Erasme, 2003) :
Nous avons tendance à nous souvenir de
:
10% de ce qu'on lit,
20% de ce qu'on entend,
30% de ce qu'on voit,
50% de ce qu'on voit/lit et entend,
70% de ce qu'on dit (participation à une discussion,
faire une présentation simple),
90% de ce qu'on fait et de ce qu'on dit (faire un exposé,
une expérience, un cours),
95% de ce qu'on réalise en responsabilité (concevoir
et exécuter un projet).
QUEL BARÈME POUR QUELS PRINCIPES ?
INTELLIGIBILITÉ.
TECHNIQUES.
Faire un exposé suppose de maîtriser les techniques
propres de ce media. Il faut savoir parler. Il faut être
capable de s’exprimer clairement. Il faut s’assurer
que les auditeurs sont à même d’intégrer
ce que l’on désir qu’ils intègrent.
Il faut savoir utiliser des supports pédagogiques variés.
Il ne faut pas en faire trop. Le multimédia peut être
un piège si les médias ne sont pas hiérarchisés
et agencés avec soin.
FORMAT.
Medium is message. Cela pour dire que l’information
n’existe qu’à partir du moment où
elle est transmise, d’une manière ou d’une
autre. De ce fait, il n’y a pas de sens à penser
séparément le contenu potentiel de l’exposé
et le contenu réalisé. Il faut se convaincre
du fait que l’exposé est un produit en tant que
tel, autonome par rapport à d’autres discours,
et qu’il ne sert à rien d’essayer de faire
entrer une masse d’information trop importante dans
le format d’un exposé. En particulier, il n’est
pas concevable de faire un exposé en lisant un texte
qui n’aurait été fait que pour être
lu.
INTELLIGENCE.
PROBLÉMATIQUE.
Un exposé doit suivre scrupuleusement une problématique
claire. Sans doute plus rigoureusement encore qu’à
l’écrit. Mais comme à l’écrit,
cette problématique doit structurer l’ensemble
du propos. Ce point évalue ainsi d’une part la
qualité de la problématique, son niveau d’abstraction,
de conceptualisation, son ambition. Il évalue d’autre
part la continuité de la problématique dans
l’exposé, au travers des hypothèses et
des réponses jalonnant l’intervention, mais aussi
et bien entendu dans la conclusion.
DÉMARCHE.
La façon dont est menée l’intervention
au plan intellectuel est le dernier point clé de l’exposé.
Car il s’agit véritablement d’emmener l’auditoire
avec soi sur la piste que l’on trace tout au long de
l’exposé. Cette piste est formalisée bien
entendu dans le plan, qui n’est pas nécessairement
organisé en parties hiérarchisés mais
peut-être tout aussi efficace en points. Ce plan, de
par sa construction, doit servir de repère à
l’auditoire, une sorte de carte, de road book.
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